ArtMarket® Insight, l'actualité du marché de l'art

Le dernier rapport d'Artprice

Sommaire ArtMarket® Insight

François Boucher – Le siècle libertin a la cote [13/12/2007]

Artiste phare du XVIIIème siècle, François Boucher (1703-1770) a brillé rapidement sur le marché de l’art, puisque dès l’âge de 20 ans son travail était récompensé du prestigieux Grand Prix de Rome.

Richard Prince [09/12/2007]

La rétrospective de Richard Prince, ouverte au musée Guggenheim de New-York du 29 septembre 2007 au 9 janvier 2008, fut un hommage stimulant pour les ventes : les prix de Prince ont flambé en novembre!

La sculpture moderne au top [06/12/2007]

Sur la période moderne, la sculpture progresse plus vite que la peinture. Sa cote est au plus haut en 2007, son indice des prix a grimpé de 100 % sur 15 ans !

Sotheby’s invite Bacon à Paris [03/12/2007]

Après la réforme des ventes publiques de 2001, nombre de commissaires-priseurs ont craint de se retrouver relégués loin derrière les auctioneers. Face à cela, certains se sont même regroupés à l’image de Artcurial – Briest-Le Fur-Poulain-F.Tajan, pour mieux tenir tête à Sotheby’s et Christie’s. Jusqu’à présent, les maisons anglo-saxonnes ont eu tendance à sagement envisager le marché français plus comme un grenier destiné à l’exportation que comme une place de vente.

L’art moderne Suisse [29/11/2007]

Outre l’attrait de leurs œuvres à l’international, Giacometti, Hodler et Paul Klee, les trois artistes suisses les plus coté du marché, s’imposent d’abord sur leur territoire.

Cy Twombly – La passion à l’œuvre [26/11/2007]

Cy Twombly a côtoyé l’expressionnisme des artistes abstraits américains dans les années 50 mais est resté un artiste en marge. Ses œuvres apparaissent comme des défoulements graphiques mêlant écriture, dessin et chiffres. Elles semblent griffonnées à la hâte, animées par une urgence de la création qui exhibe l’inconscient… Un impératif compulsif qui n’est pas sans évoquer l’écriture automatique des artistes surréalistes.

L’art contemporain à New-York – La confiance règne… [19/11/2007]

Les acteurs du marché de l’art eurent quelques frayeurs à l’idée d’un tassement du marché après les résultats mitigés des vacations new-yorkaises d’art impressionniste et moderne les 6 et 7 novembre. La semaine suivante, les belles enchères décrochées dans le secteur de l’art contemporain prouvent que le marché reste fort.

Les sommets de la photographies [15/11/2007]

Du 15 au 18 novembre se tient au Carrousel du Louvre la 11ème édition de Paris Photo, un rendez-vous incontournable pour les collectionneurs de clichés anciens, modernes et contemporains. Pour l’occasion, 83 galeries seront réunis pour présenter leur sélection. En parallèle des maisons de ventes parisiennes, telles Piasa, Artcurial et Ader, en profitent pour orchestrer quelques vacations thématiques. De l’autre côté de la Manche, à Londres, les 12 et 13 novembre Sotheby’s et Christie’s présentent aussi quelques centaines de clichés. A cette occasion, Artprice dresse un bilan de l’un des secteurs les plus en vogue du marché.

Signes d’essoufflement sur le marché [08/11/2007]

Le 7 novembre 2007, après une incroyable hausse des prix de +78,8% sur trois ans, le marché de l’art new-yorkais montre ses premiers signes d’essoufflements. La médiatique vacation « Impressionist and modern art » a essuyé les effets d’une correction de marché, puisque son produit de vente n’a atteint que 269,7 millions de dollars. Un chiffre honorable il y a encore deux ans, mais qui cette année prend des allures de catastrophe, eu égards aux attentes de l’auctioneer. En effet, les 76 lots présentés devaient rapporter pas moins de 355,6 à 494,2 millions de dollars si on s’en réfère aux fourchettes d’estimations.

Louise Bourgeois – L’art comme rédemption [08/11/2007]

Son œuvre est fêtée à la Tate Modern de Londres jusqu’au 20 janvier 2008, avant une escale au Centre Pompidou de Paris du 5 mars au 2 juin 2008, et la poursuite de l’exposition aux Etats-Unis.

Louise bourgeois est l’une des doyennes de l’art contemporain. A 96 ans, elle continue son travail introspectif et cathartique, avec des œuvres explorant les relations humaines, leurs souffrances et leurs frustrations.

Georges Seurat – les dessins [06/11/2007]

Artiste phare du néo-impressionnisme, père du pointillisme, Georges Seurat se voit consacrer au MoMA (New York), jusqu’au 7 janvier 2008, une exposition originale dédiée uniquement à ses dessins. Le visiteur peut y découvrir l’application sur le papier et en noir et blanc de la technique inventée par l’artiste pour mettre en relief une luminosité originale. D’ailleurs, c’est bien avec un dessin, intitulé Portrait d’Aman-Jean que l’artiste fut présenté, pour la seule fois de sa carrière, au Salon officiel en 1883. L’année suivante, la toile intitulée Une Baignade, Asnières sera refusée par le Salon !

Gustave Courbet – Entre réalisme et scandale [05/11/2007]

Né à Ornans en 1819, Courbet a absorbé les courants picturaux de son époque avant de s’émanciper de l’académisme et du romantisme de la première heure. Ses premières œuvres sont empruntes de sentimalisme puis imposent une vision réaliste, parfois austère, aux abords de 1848. Dès lors, le regard de l’artiste gagne en franchise, ne cède plus à l’idéalisation et privilégie la nature au sens large.

Les ventes new-yorkaises au plus haut [28/10/2007]

Les 6 et 7 novembre prochains vont être orchestrées à New York les deux vacations phares de la saison de ventes. Sotheby’s et Christie’s ont réuni pour l’occasion une sélection d’œuvres majeures de Paul Gauguin, Vincent Van Gogh, Claude Monet, Cézanne, ou encore Franz Marc. A ce jour, les deux auctionners n’avaient jamais présenté d’estimations aussi hautes.

Jeff Koons – La promesse d’un record [24/10/2007]

Dans les années 80, Jeff Koons détourne des objets de consommation courante comme des aspirateurs, des ballons de basket ou divers bibelots. Contrairement à Duchamp qui, avec ses ready made, ne cherchait pas de délectation esthétique en exposant des objets triviaux, Koons glorifie les produits de consommation dans une esthétique Pop. L’artiste américain ambitionnait de toucher le plus grand nombre en optant pour la culture populaire… le pari est réussi : il est désormais l’un des artistes les plus coté et les plus médiatique !

Art conceptuel – L’esprit d’abord ! [11/10/2007]

Leonard de Vinci l’affirma déjà au XVème siècle, l’art est « Cosa mentale », chose mentale. Cinq siècles après ce postulat, des artistes posèrent le primat du concept face à la réalisation de l’œuvre et au savoir-faire de l’artiste. L’œuvre devint le témoignage d’une idée. Née officiellement dans les années 1960, la tendance conceptuelle perdure aujourd’hui, affichant un ton neutre et des messages se voulant clairs.

La photographie surréaliste – La beauté convulsive [27/09/2007]

La photographie surréaliste naît officiellement en 1924 avec le Manifeste du mouvement par André Breton. La soif d’expériences nouvelles qui motive la création surréaliste alimente l’exploration du médium photographique sous diverses formes. Parmi les procédés exploités, citons les solarisations de Man Ray qui consistent à réexposer le négatif à la lumière, les brûlages de Raoul Ubac, les photomontages de Pierre Molinier ou les jeux de miroirs d’André Kertész… autant de techniques qui déréalisent les sujets et les objets et leur confèrent une part de mystère, faisant éclore une beauté irrationnelle, merveilleuse et convulsive.

L’Art vidéo – L’image mobile [19/09/2007]

L’artiste est, selon la formule consacrée de Wassily Kandinsky, « l’enfant de son époque ». A ce titre, quoi de plus normal que de s’approprier, outre les images et les idées de son temps, les technologies contemporaines. Le boom de la télévision dans les années 60 éveilla des artistes, aux Etats-Unis comme en Europe, aux possibilités d’un « art vidéo ». Les manipulations de l’image, la puissance narrative, la dimension temporelle sont autant de qualités qu’offre la vidéo et que les artistes explorent depuis près de 50 ans.

La Figuration Libre – L’art décomplexé [13/09/2007]

L’humour, la spontanéité, un langage populaire et décomplexé définissent la Figuration Libre. La naissance du mouvement remonte à 1981, lorsque Bernard Lamarche-Vadel exposa dans son appartement parisien des œuvres de Rémy Blanchard, François Boisrond, Robert Combas et Hervé Di Rosa. Point commun entre ces artistes ? des couleurs vives, une figuration rafraîchissante, nourrie de bande dessinée, de publicité et de vie quotidienne…. des univers accessibles à tous, loin d’un quelconque élitisme artistique.

La Bad Painting – Eloge du « mauvais goût » [04/09/2007]

La Bad Painting, littéralement « mauvaise peinture » émerge aux Etats–Unis à la fin des années 70 et s’affirme dans les années 80. Les « Bad boys » de la peinture ont pour nom Jean-Michel Basquiat, Neil Jenney, Kenny Scharf, Julian Schnabel, Malcolm Morley, David Salle, Jonathan Borofsky et Donald Sultan. Ils revendiquent le mauvais goût de leur œuvres, s’inspirent de cultures marginales et populaires, intègrent des matériaux hétérogènes dans leurs toiles, jouent sur des empâtements excessifs et des couleurs dissonantes. Ce retour expressionniste à la peinture s’impose face aux canons de l’époque, à l’austérité du minimalisme et de l’art conceptuel.

Shcontemporary : une nouvelle foire d’art est née à Shanghai [03/09/2007]

Shanghai et Pékin sont de nouveaux pôles d’attraction : les galeries s’y multiplient et des collectionneurs du monde entier sont invités a découvrir in-situ le dynamisme de la scène asiatique, stimulés par l’effervescence de l’art chinois dont le produit des ventes a été décuplé en 2006.

Keith Haring – L’espace public comme laboratoire [12/08/2007]

A l’aube des années 80, Keith Haring choisit un mode d’expression direct et alternatif, au cœur du tissu urbain. Entre 1980 et 1985, il a réalisé des centaines de dessins dans les rues et les métros new-yorkais, un rythme effréné qui le conduit à créer plus de 40 dessins en l’espace d’une seule journée. Soucieux de toucher un public large, Haring développe un graphisme synthétique, énergique et rythmé nourri de pictogrammes, inspiré de graffitis, de cartoons et de bandes dessinées. Le « style » Haring est rapidement devenu l’un des langages visuels les plus populaires du XXème siècle.

Jörg Immendorf [05/08/2007]

Après s’être initié à l’art du paysage avec Theo OTTO, Jörg Immendorff intègre l’académie des Beaux-Arts de Düsseldorf où il suit l’enseignement de Joseph BEUYS. En 1968 il lance le mouvement Lidl, lequel sera censuré par le Ministère de la culture un an plus tard. Suite à la polémique, l’artiste est expulsé de son académie des Beaux-Arts. Cet épisode propulsera sa carrière et en 1972, lors de sa participation à Documenta 5, Immendorff est déjà considéré comme un artiste phare.

Maîtres anciens [29/07/2007]

Les maîtres de l’art ancien font la fierté des musées les plus prestigieux et de quelques collectionneurs peu enclins à se séparer de leurs chefs-d’œuvre. La pénurie d’œuvres, alliée à la tentation du prestige d’une grande signature, emmène quelques toiles, mais aussi des dessins, vers des enchères spectaculaires. Cependant, les amateurs peuvent se tourner vers des signatures moins connues du grand public ou vers des dessins et des estampes, dont le marché foisonne.

Miquel Barceló – Retour à la matière [25/07/2007]

Il émane des œuvres de Miquel BARCELO quelque chose d’intemporel. L’artiste espagnol explore des thèmes fondateurs : la fuite du temps et la métamorphose organique. Il triture la matière, joue des empâtements, entaille la couche picturale à laquelle il ajoute des matériaux hétérogènes. Barceló fut fasciné par André Breton dont l’idée de « rencontre fortuite » (des objets comme des idées) a certainement inspiré ses mélanges incongrus de peinture et de sable, de cendre et d’ossements…

Helmut Newton – Scandale et sophistication [23/07/2007]

Les premiers clichés d’Helmut NEWTON, pris dans les années 30 alors qu’il est adolescent, témoignent déjà de ses sujets fétiches : la mode, la femme, le portrait. Il remporte ses premiers succès après la seconde guerre mondiale en publiant ses travaux dans Playboy et dans divers magazines de mode et impose son style dans les années 70.Ses photos en séduisent certains, en choquent d’autres mais ne laissent personne indifférent, grâce à un savant mélange d’érotisme et de voyeurisme, de pouvoir et de domination, de séduction et d’un « mauvais goût » revendiqué.

Karel Appel – Je peins la sauvagerie de mon époque [16/07/2007]

L’artiste néerlandais Karel APPEL fut cofondateur du groupe Cobra (1948-1951), acronyme de Copenhague, Bruxelles et Amsterdam, trois villes dont les artistes du groupe sont originaires. Appel a privilégié un art spontané, au graphisme enfantin jusqu’à la fin des années 70. Outre l’exubérance de ses couleurs fortes, il affiche un goût prononcé pour les empâtements de peinture, lutte avec la matière, amasse divers objets trouvés et les intègre dans ses œuvres. Son œuvre est vive, expressionniste, ne cherche pas à séduire mais a exprimer la sauvagerie de son époque.

Hermann Nitsch : esthétique de la souillure [08/07/2007]

Hermann Nitsch est considéré comme le pape de l’actionnisme viennois (1962-1968), un mouvement contestataire qui cherchait à soigner la plaie ouverte pendant le IIIème Reich. Leur arme : briser les tabous au grès de rituels collectifs ou de liturgies privées aux relents sanglants et excrémentiels. Fidèle à ses premiers happenings, Nitsch poursuit, à l’aube de ses 70 ans, sa rhétorique organique et pulsionnelle. Ses peintures à l’huile, à l’acrylique et à l’hémoglobine évoquent la violence sacrificielle mise en œuvre dans son Théâtre des Mystères et Orgies.

4023 records d’artistes battus en 6 mois [04/07/2007]

Les ventes new-yorkaises de mai et londoniennes de juin le laissaient présager : le nombre de nouveaux records d’artistes décrochés en 6 mois est particulièrement élevés. Ils accompagnent l’accélération de la hausse générale des prix des œuvres d’art de +28% depuis le début de l’année et de +133% sur dix ans. L’Artprice Global Index est aujourd’hui de 16% au dessus du niveau de 1990.

Bruce Nauman [02/07/2007]

Né le 6 décembre 1941 à Fort Wayne dans l’Indiana, Bruce Nauman entreprend des études de musique et de mathématiques à l’université du Wisconsin en 1960 avant de rejoindre le département d’art de l’université californienne de Davis dont il sort diplômé en 1966. En 1968, Nauman noue des relations professionnelles avec Leo Castelli qui propulse sa carrière. Bruce Nauman est âgé de 31 ans lorsque le Los Angeles County Museum lui consacre une première rétrospective.

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