Maurice PITTET - Sans titre
Artiste | La cote de Maurice PITTET / Toutes les œuvres sur la Marketplace |
Type d'oeuvre | Oeuvre originale |
Année | 1986 |
Catégorie | Peinture |
Technique | Huile/panneau |
Signature | bas droite |
Dimensions hors cadre |
47,24 x 31,5 in
120 x 80 x 1 cm
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Dimensions avec cadre |
54,72 x 37,4 x 3,15 in
139 x 95 x 8 cm
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Certificat d'authenticité | Non |
Facture | Non |
État | excellent |
Commentaires |
Maurice Pittet, après avoir fréquenté l'école des Beaux Arts de Lausanne, pédiode de formation suivie d'un stage à Paris, s'adonne à la gravure, discipline qu'il abandonnera assez tôt pour se mettre à la peinture. Ceci sur différents supports, mais obtant rapidement pour le stratifié. Il peint aussi parfois sur du papier Arches cuve. Sa grande oeuvre commence surtout à partir de 1979-1980, où désormais éclate son style violent et pourtant d'une haute technicité. Maurice Pittet en arrive à toucher au génie tant sa maîtrise de la composition est de couleur est grande. Noir et rouge le plus souvent, du bleu à l'occasion, par contre jamais de jaune ou de vert, comme si l'artiste ne savait pas que ces teintes-là existent. Maurice Pittet est un grand peintre. Son oeuvre dépasse largement ce qui a pu se faire en ce domaine en Suisse. Il est universel. Il propose des séries portant des noms aussi enigmatiques que zone, appartenance, témoins. Aussi sinistres que voyeur, tueur et autres, les oeuvres collant parfaitement au nom de la série. Le peintre, né en 1937, décédé en 1999, après une dernière exposition post-mortem à la Galerie de Ballens, était retombé dans l'ombre d'où il est urgent de le ressortir aujoud'hui. Maurice Pittet n'est pas ce peintre maudit que l'on pourrait croire. Il eut une carrière artistique plus ou moins normale, avec en moyenne une exposition par année. Savoir s'il vendait beaucoup ou peu est difficile à déterminer d'après les documents en notre possession. Dans tous les cas il vendait cher, conscient de ses possibilités et de la valeur de ses toiles. Il n'allait en aucun cas les brader afin de simplement mettre du beurre dans les épinards. Et d'autre part il l'avait dit, à chaque fois qu'il vendait une toile, c'était un peu comme si on lui avait arraché une jambe. Le terme est très exagéré, mais correspond à cette problématique des peintres qu'ils s'attachent à leurs oeuvres et que les vendre leur apparaît presque comme un péché. On peint pour vendre certes, reste néanmoins cette problématique. Et cette grave question, où vont-elles atterrir, ces oeuvres que l'on nous achète. Car il faut qu'on les aime et non qu'on les regarde avec dédain. Il faut qu'elles plaisent, que l'acheteur soit persuadé d'avoir fait une bonne affaire, non pas tellement en terme de finance, mais de réussite, en ce sens qu'il a acquis une oeuvre de choix qui devra l'accompagner toute sa vie. La peinture n'est pas innocente. Derrière elle se cache l'âme même du créateur. Elle devra porter un message non seulement pour le présent, mais pour les temps à venir. L'oeuvre est mieux que le mur sur lequel elle peut être accrochée. Puisque par exemple si l'on déménage, on ne laisse pas l'oeuvre en place, mais qu'on l'emballe soigneusement - attention au cadre qui est fragile - et puis on la rependra en d'autres lieux avec le même soin. On aura regardé quel est le meilleur endroit pour l'accrocher. On aura tenu compte de la lumière, en aura déterminé si on a le recul nécessaire afin de pouvoir la contempler dans les meilleures condistions. |
Lot N° | 2888128 |
Statut du vendeur | Particulier |
Pays | SWITZERLAND (Chailly-Montreux) |
Frais | Livraison payée par l'acheteur |
Assurance | Non |
Mise à prix |
3 000 €
3 000 € (3 127 $)
3 000 € (2 536 £)
3 000 € (22 731 ¥)
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Début d'enchère le
26/01/2025 06:00
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