Théophile Alexandre Steinlein (1859-1923) « L’homme qui marche » dessin au calame et encre de chine 27 X 21 cm, montée par une marie-louise dans un cadre baguette doré 40 X 33 cm.
Bien que d’origine suisse, Steinlen s’installe à Paris à 22 ans et en devient une figure incontournable du Monde de la nuit, aux côtés de Toulouse-Lautrec, Bruant, Rodolphe Salis, Adolphe Willette ou Antonio de la Gandara.
Ses sympathies anarchistes en font le défenseur des miséreux, ouvriers et autres petites-gens qui constituent, (avec les chats !) une grande partie de son œuvre illustré.
Le dessin que nous présentons aujourd’hui, caractéristique de son trait, est d’un format supérieur à ceux issus des pages de ses carnets qu’il noircissait quotidiennement, et porte le monogramme à la plume qui a servi pour faire le cachet des deux ventes d’ateliers chez Tajan il y a bien des années.
Cet homme qui gravit une pente en s’aidant d’un bâton, nu ou presque est à la fois détaillé et suggéré.
Traces de blanchiment dus aux points de colle aux quatre angles.
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