Technique mixte sur papier signée en bas à gauche. Circa 1961-1970. Série «The assassination of Sharon Tate» exposée au Musée Galliera à Paris du 14-10 au 22-11-1970 puis présentée en Belgique et au Japon. Survenant 2 ans après le décès de son épouse la peintre Yvonne Mottet, il y révélait une certaine facette de la société américaine. Il est dit en préface que «l’expo de 1970 marque le zénith de Lorjou» où il cherche à «atteindre le beau à travers le tragique». Artiste autodidacte, provocateur de scandales sur des sujets qui lui tenaient à cœur, il pourfendait les tenants de la peinture abstraite. Considérant sa peinture comme une arme, ses fleurs ou natures mortes n’étaient que des trèves entre deux engagements militants, sa principale ennemie étant la bêtise. L’influence de Picasso est indéniable sur le plan pictural et intellectuel (“La peinture n'est pas faite pour décorer les appartements. C'est un instrument de guerre offensif et défensif contre l'ennemi”)