Rendez-vous à Singapour

[08/01/2013]

Rendez-vous à Singapour  

La troisième édition d’Art Stage Singapore ouvre ses portes dans deux semaines (24-27 janvier). Aux commandes : Lorenzo Rudolf, ancien directeur d’Art Basel (1991-2000), co-créateur de la foire ShContemporary de Shanghai, créateur d’Art Basel Miami Beach puis fondateur d’Art Stage. Depuis trois ans, il s’applique à faire de Singapour non seulement une plateforme incontournable pour le marché de l’art contemporain mais aussi un lieu de dialogue et d’échange entre les divers acteurs du monde de l’art. Selon Thierry Ehrmann, « Art Stage Singapour, qui bénéficie d’une très forte volonté politique de l’état de Singapour pour être la référence majeure en Asie, doit son succès à son fondateur Lorenzo Rudolf (…) qui fait indiscutablement partie du top 5 mondial des Market makers ».

Les galeries
Cette année, 120 galeries (dont 75 % de galeries asiatiques) se retrouvent au Convention & Exhibition Centre du Marina Bay Sands, un bâtiment spectaculaire de l’architecte Mosche Safdi et un point de repère à Singapour avec sa terrasse en forme de bateau suspendue à 200 mètres de haut.

Seront présentes :

78 galeries d’Asie du Sud-est, dont 18 de Singapour. Singapour est le principal pays participant, suivi de la Chine, le Japon, l’Australie et le Royaume-Uni ;
12 galeries australiennes qui bénéficient d’une plateforme dédiée (Australia Platform) afin d’accroître leur participation au sein du marché asiatique ;
27 galeries européennes, dont les françaises Galerie Emmanuel Perrotin (Paris, Hong Kong), Galerie Paris-Beijing (Paris, Pékin, Bruxelles) et Galerie Gérard Lasés (Paris, Hong Kong, Bangkok) ;
3 galeries américaines.

Focus sur l’Indonésie
Une trentaine de projets vont étayer cette édition d’Art Stage grâce à une plateforme dédiée aux jeunes galeries et aux artistes. Parmi eux, « The Best of Indonesia », vise à démontrer le dynamisme des principaux acteurs en Indonésie via une exposition vente réunissant des artistes indonésiens, célèbres et émergents, sélectionnés par un comité de collectionneurs et d’artistes.

Installations
Art Stage a proposé à des artistes de renom international de concevoir des installations.
Philippe PASQUA, présenté par Zemack Contemporary Art Gallery (Tel Aviv) sera présent. Après avoir signé son record d’enchère en 2012 à New York, l’artiste français poursuit sa conquête du monde en Asie (sa toile s’est vendue 120 000 $ le 22 septembre 2012 chez Sotheby’s).

Collecting 101
Artprice s’allie à Art Stage notamment sur des productions/éditions communes d’ouvrages pédagogiques et des créations de flux numériques permanents à destination des grands collectionneurs asiatiques. Pendant la foire, un guide sur le marché de l’art, intitulé « Collecting 101 », est diffusé à l’attention des collectionneurs et des amateurs d’art.
Ce guide sera disponible en PDF sur Artprice à partir du 22 janvier 2013.

Plus d’informations sur Art Stage

Développement de Singapour
Tandis qu’Art Stage impose Singapour dans le paysage mondial des foires d’art contemporain, les projets culturels foisonnent et ouvrent de nouvelles perspectives. De nouveaux lieux sont dédiés à l’art avec Gillman Barracks (GB) qui ambitionne de devenir un rendez-vous pour la création, l’exposition et l’échange autour de l’art contemporain ; avec le Centre for Contemporary Art (CCA) qui doit ouvrir ses portes courant 2013 et se définit à la fois comme une résidence d’artistes internationale, un centre de recherches et un lieu d’expositions ; ou encore avec le Yellow River Arts Center, dont l’ouverture est annoncée pour 2014.
Singapour met tout en œuvre pour développer ses institutions culturelles, attirer les acteurs du monde de l’art et devenir une place de marché forte pour l’art contemporain… or ses atouts sont nombreux pour développer au mieux cette voie, car elle bénéficie d’une position stratégiquement unique au carrefour de la Chine, de l’Inde, de l’Asie du Sud-Est et de l’Australie, d’appuis gouvernementaux importants pour les projets liés à l’art, et d’un port franc, un avantage à ne pas négliger pour le développement du commerce de l’art.