«Les Temps Forts de Drouot», point d’orgue des ventes parisiennes au dernier trimestre

Chaque année, les commissaires-priseurs de Drouot transforment les salons de Drouot-Montaigne en véritable musée dans lequel ils exposent en avant-première les œuvres majeures qui sont mises en vente en fin d’année. Du 3 au 9 novembre, collectionneurs et simples visiteurs pourront découvrir cette année des œuvres de toutes spécialités réunies pour la circonstance dans les salons de Drouot-Montaigne : des pièces de la succession Simone del Duca ou encore de la collection de l’acteur Gérard Philipe. Des œuvres de Picasso, Fernand Léger, du mobilier d’Alexandre Noll ou de Jean Prouvé, l’ensemble est très hétéroclite et de qualité.

Côté Fine Art, parmi les plus belles pièces notons :Fernand Léger : Liberté, j’écris ton nom (Huile sur toile, 1952-1953)Est : 100,000 – 150,000 eurosCésar Baldaccini : La Grande Aile (1959)Est : 300,000 – 350,000 eurosPierre Auguste Renoir : Paysage de Cagnes (Huile sur toile)Est : 200,000 – 250,000 eurosJean-Baptiste Camille Corot : Venise, vue du Campo-della-Carita en regardant le dôme de la Salute (1834)Est : 1,100,000 – 1,300,000 eurosGiovanni Boldini : Songe d’une nuit d’été (1897)Est : 400,000 euros Camille Claudel : La Fortune (1900)Est : 120,000 – 150,000 eurosPour le moment, l’œuvre la plus chère vendue à Drouot cette année revient à Ambrosius Bosschaert. Son «Bouquet de roses, tulipes et muguet dans un verre roemer» s’est vendu 2,4 millions d’euros chez Piasa le 25 juin dernier. Avec Pirates I & II, les deux toiles d’Ashile Gorky issues de la collection Julien Levy dispersée en octobre, c’est l’une des trois seules œuvres à avoir atteint le seuil du million d’euros en 10 mois d’enchères. Nous sommes ici encore bien loin des montants des œuvres qui seront proposées cette semaine à New York par Sotheby’s et Christie’s.