Le Rapport Annuel Artprice du Marché de l’Art mondial 2016

[28/02/2017]

Le Rapport Annuel Artprice du Marché de l’Art mondial 2016 : un véritable marché alternatif aux marchés financiers avec la suprématie de la Chine

Fruit d’une alliance entre Artprice, le Leader mondial de l’information sur le Marché de l’Art, présidé et fondé par thierry Ehrmann, et son puissant partenaire institutionnel Chinois Artron, présidé par Wan Jie, le 16ème Rapport Annuel du Marché de l’Art mondial offre enfin une parfaite lecture du marché pour l’Orient et l’Occident.

Les deux entités fusionnent l’intégralité de leurs ressources pour analyser le Marché de l’Art global avec une exhaustivité jamais atteinte jusqu’alors, permettant ainsi de dévoiler les enjeux d’une compétition d’une rare férocité. Personne dans le monde à ce jour ne peut produire de telles métadonnées tant sur le plan macro-économique que micro-économique.

Ce rapport contient le célèbre classement Artprice des 500 artistes les plus puissants au monde, le top 100 des enchères, l’analyse par pays et par capitales, l’analyse par périodes et par médiums, les différents indices d’Artprice et 21 chapitres clés pour décrypter implacablement le Marché de l’Art. Accessible gratuitement sur Artprice.com

http://fr.artprice.com/artprice-reports/le-marche-de-lart-en-2016

  • La Chine redevient n°1 mondial avec 4,8 Mrd$ et 91 400 lots vendus
  • Les USA sont n°2 avec 3,5 Mrd$ et 72 500 lots vendus
  • Le Royaume Uni n°3 pèse 17% du produit de ventes d’art dans le monde
  • Les ventes aux enchères 2016 totalisent 12,45 Mrd$ avec 675 500 lots vendus
    +11% de lots vendus en Occident (USA +24%, UK +27%)
  • Avec 579 m$, la France n°4 pèse 5% du produit des ventes mondiales
  • Le taux d’invendu reste stable en Occident : 37%
  • 96% des lots sont vendus moins de 50 000$ dans le mond
  • New York (3,2 Mrd$), Beijing (Pékin) (2,3 Mrd$), Londres (2,1 Mrd$) et Hong Kong (1,15 Mrd$)
  • Le record 2016 frappé pour La Meule (1891) du Français Claude Monet : 81,5 m$
  • L’artiste le plus performant en 2016 est le Chinois Zhang Daqian (355 m$)
  • Le nombre d’œuvres proposées dans le monde connaît une progression de +8 % par rapport à l’année 2015 avec 938 000 lots Fine Art passés en ventes publiques.
  • 80 œuvres ont été vendues plus de 10 m$ en 2016, contre 160 en 2015.

Entre logique d’investissement, spéculation, collections passionnées, demande insatiable de grandes signatures pour alimenter les nouveaux Musées du monde, le nombre de transactions du Marché de l’Art mondial affiche une très bonne santé en Occident avec une hausse de 11% et une consolidation, malgré la dégradation de l’économie mondiale. Le chiffre d’affaires 2016 est très honorable avec un résultat global de 12,45 Mrd$ d’enchères publiques.

Les leviers d’une telle croissance passent par la facilité d’accès aux informations sur le Marché de l’Art, la dématérialisation des ventes – le tout sur Internet avec 97% des acteurs connectés – la financiarisation du marché, l’accroissement des consommateurs d’art (de 500 000 à l’après-guerre à 70 millions en 2015), leur rajeunissement, l’extension du marché à toute la Grande Asie, zone Pacifique, Inde, Afrique du Sud, Moyen-Orient et Amérique du Sud.

Ils passent aussi par l’industrie muséale (700 nouveaux Musées/an) devenue une réalité économique mondiale au XXIème siècle. Il s’est construit plus de Musées entre 2000 et 2014 que durant tout le XIXème et XXème siècles. Cette industrie dévoreuse de pièces muséales est l’un des facteurs primordiaux de la croissance spectaculaire du Marché de l’Art. Le Marché? de l’Art est désormais mature et liquide, offrant des rendements de 10% à 15% par an pour les oeuvres supérieures à 100 000$.

En 2016, dans le combat de titans Chine / USA, le Marché de l’Art mondial Fine Art se consolide en Occident et consacre la Chine dans son rôle de première puissance mondiale. Ce sacre s’établit avec une avance implacable de 1,3 Mrd$ aux dépens des USA. Le pouvoir de l’Art constitue un Soft Power essentiel pour les Etats-Unis, la Chine et à une autre échelle le Qatar.

De même, cette année les artistes chinois dans le classement Top 500 dépassent 30%, ce qui démontre, outre le chiffre d’affaires, la suprématie de la Chine vis-à-vis des USA qui ne représentent que 15%. Pour information, le Top 500 des artistes les plus performants.
compte 41% d’artistes européens et 15% d’autres nationalités (pays d’Amérique Latine et d’Asie du Sud-Ouest).

Au regard de ces données macro et micro-économiques, le Marché de l’Art s’affirme depuis 17 ans comme une valeur refuge face aux crises économiques et financières avec des rendements conséquents et récurrents.

Alors que les Banques Centrales appliquent des taux négatifs, le Marché de l’Art affiche une santé insolente avec par exemple une progression de 1 490% des recettes annuelles enregistrées sur le seul segment de l’Art Contemporain en 17 ans et une progression linéaire de la valeur moyenne d’une œuvre d’art de +36%. Ces rendements ne sont pas réservés aux artistes stars. En effet, on obtient des rendements annuels déjà significatifs de l’ordre de +5,9% dès que le prix d’une oeuvre franchit le prix de 20 000$.

L’omniprésence d’Internet devient désormais le fer de lance principal des Maisons de Ventes de tout pays, au cœur de leur stratégie de conquête sur tous les continents. 97% des 6 300 maisons de ventes dans le monde sont aujourd’hui présentes sur Internet (elles n’étaient que 3% en 2005).

Le Marché de l’Art est un marché efficient, historique, mondial et dont la capacité à résister aux crises économiques et géopolitiques n’est plus à démontrer.

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