Calendrier des foires, biennales et festivals d’art, octobre 2020

La pandémie de Covid aura eu raison de nombreuses foires, biennales et festivals d’art. Des annulations sont encore tombées courant septembre pour des évènements importants. On compte pas moins de 25 annulations sur le calendrier initial d’octobre 2020, soit 30% des évènements artistiques annulés.

A New York, la Tefaf annonçait déjà l’annulation de son édition new-yorkaise fin juillet. Au Royaume-Uni, le Premier ministre britannique a présenté de nouvelles restrictions le 22 septembre visant à limiter les interactions sociales face à la hausse des infections. Résultat, les foires d’art et d’antiquités de grande ampleur ne pourront pas avoir lieu cet automne.

A Paris, l’annulation de la 47e édition de la Fiac, malgré la bonne tenue d’Art Paris, se comprend par l’identité si internationale de cette foire. Les freins pour les exposants comme pour les visiteurs (limitations des déplacements, contraintes sanitaires…) sont trop lourds. L’un des reproches fait à l’organisation de la Fiac est que le couperet est tombé tardivement, le 14 septembre, après plusieurs tergiversations, pour un évènement qui devait ouvrir ses portes le 22 octobre. Le manque d’anticipation a soulevé la colère de plusieurs galeristes et artistes. Certains marchands lui reproche aussi son manque d’agilité pour ne pas s’être repositionnée sur un marché national en demande d’évènements commerciaux de cette ampleur.

Le PAD Paris – salon de design de prestige qui devait se tenir dans le sillage de la Fiac – est annulé également. Idem pour Art Elysées. Des décisions consécutives au passage de Paris en zone « alerte renforcée », qui limite les rassemblements à 1 000 personnes. Par contre, plusieurs foires « off » ont refusé de jeter l’éponge. A l’heure où nous écrivons, Asia Now et Galeristes devraient bien avoir lieu à Paris en octobre. La Outsider art fair aussi, avec une trentaine d’exposants à l’Atelier Richelieu, tandis que Paris International sort des rangs en exposant dans une supérette du centre de Paris.

Bon nombre des foires physiques ont aussi mis en place des « viewing rooms » permettant une découverte plus approfondie des œuvres et de leur contexte. L’un des rares effets vertueux de cette crise.

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