La compétition dans laquelle sont lancées Sotheby’s et Christie’s est montée d’un cran

[15/08/2005]

 

Sur les 6 dernières années, les places de leader de la saison printemps/été ont été emportées autant de fois par Christie’s que par Sotheby’s. Cette année, c’est Christie’s qui décroche la palme, avec un incroyable chiffre d’affaires de 948 millions de dollars sur les 7 premiers mois de l’année, uniquement dans le domaine du Fine Art.

L’an dernier, même avec l’exceptionnelle dispersion de la collection Withney (190 millions de dollars en une vacation le 5 mai 2004), Sotheby’s n’avait pas atteint de tels sommets. Au total, elle avait générée 945 millions de dollars de produits de ventes sur 7 mois, soit 338 millions de dollars de plus que sa consœur. Cette fois, le produit de vente réalisé par Sotheby’s est de 128 millions de dollars inférieur à celui de Christie’s.

Le duel dans la recherche des pièces exceptionnelles auquel se livrent les deux maisons de ventes garantit des ventes de très haut niveau. En parallèle, avec une conjoncture économique favorable, la demande reste soutenue et réactive devant les alléchantes vitrines présentées. Naturellement, les prix s’élèvent (+13% sur douze mois), de nombreux records tombent et les produits de ventes flambent. Depuis 1990, ils n’ont jamais été aussi élevés. A titre comparatif, en 2003, au cour de la première saison de vente, le chiffre d’affaires de Christie’s cumulé à celui de Sotheby’s plafonnait à 984 millions de dollars.

Cette année, la première place de Christie’s a d’abord été assurée par le succès de ses ventes new-yorkaises de mai. Notamment, l’auctioneer a décroché le 11 mai un produit de vente record de 133,7 millions de dollars pour sa vacation d’art contemporain, soit à peine 9 million de dollars de moins que les fruits de sa vente « Impressionist and Modern Art » organisée une semaine avant. Christie’s doit aussi sa réussite aux incroyables résultats décrochés à Londres, où elle a réalisé 43% de son chiffre d’affaires de Fine Art.