Joseph Beuys à la Tate Modern

[14/03/2005]

 

«Actions, vitrines, environnements», telle est le titre de la nouvelle exposition consacrée à Joseph Beuys, tenue à la Tate Modern de Londres jusqu’au 2 mai 2005.

Cette rétrospective d’envergure, une première pour l’artiste allemand, rassemble un large éventail d’installations et pièces monumentales. Parmi elles, le visiteur retrouve « Fonds VII/2 », une œuvre constituée de 8 piles de feutres à différentes hauteurs visible traditionnellement au MNAM (Paris), et « The Pack » (1969), une série de luges surmontées de feutre, en troupeau derrière un bus Volkswagen.Survie, guerre, soins, privations, … autant de thèmes mis en œuvres par l’artiste, pour donner une vision de la sculpture sociale.

Aux enchères, 100 à 200 œuvres de Joseph Beuys changent de mains annuellement. Toutefois, ces dernières années, les nombre d’œuvres proposées à la vente n’ont cessé de baisser. De cette raréfaction de l’offre découlent une baisse du taux d’invendus (seuls 25% des lots proposés sont ravalés en 2004) et une accélération de la hausse des prix (+65% en 2004 et +316% depuis 1997).Si 57% de ses œuvres sont proposées en Allemagne, l’amateur trouve aussi de nombreuses pièces en Suisse, France, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas et Etats-Unis. Comptez en moyenne 2 550 euros pour un dessin, 470 euros pour une estampe. La sculpture la plus chère de l’artiste est un bronze intitulé « Bett » et vendu l’équivalent de 420 000 euros le 2 juin 2001 chez Köln.

Les amateurs des œuvres de l’Ecole de New York trouve sur Artprice dans la rubrique «Petites Annonces» un large choix de pièces à la vente. L’œuvre la plus importante : “Serpentarium”, une large toile de Jackson Pollock à vendre pour 4 millions de $. Dans des budgets moindres, sont aussi proposés 3 œuvres de Willem de Kooning et 2 de Robert Motherwell.