Face au recul des valeurs boursières, l’art demeure un excellent investissement alternatif

  L’annonce des très décevants chiffres sur l’emploi aux Etats-Unis et les nouveaux records des prix pétroliers ont fait plongé la Bourse américaine : dans la crainte d’un ralentissement de l’activité économique américaine, Dow Jones et Nasdaq ne cessent de chuter depuis le mois de juin. Ces contractions se propagent sur l’ensemble des places mondiales : en outre, à Paris, le CAC 40 a atteint la semaine dernière son plus bas niveau de l’année.

Alors que les perspectives de croissance américaine sont révisées à la baisse, le marché de l’art se prépare quant à lui une rentrée en fanfare. Les prix des œuvres d’art sont pratiquement aujourd’hui au même niveau qu’en 1991. Ils n’ont cessé de monter ces derniers mois. Entre le 1er janvier et le 30 juin 2004, l’Artprice Global Index affiche une hausse de 10% !
Ces dernières années, résistant à tout les crises, l’art est plus rentable que la bourse. En moyenne, depuis septembre 2001, 100 dollars investis dans une peinture valent en moyenne 140 dollars en juillet 2004. Selon l’indice Dow Jones le même capital investi en bourse n’aurait rapporté que 8,5 dollars. En plus d’être rentable à moyen terme, l’achat d’œuvre d’art est bien moins risqué car ses prix sont bien moins volatils. Se pose alors la question du coût de l’investissement : les médiatiques enchères millionnaires ne représentent qu’une transaction sur mille. Près de la moitié des lots s’échangent à moins de 1500 dollars et l’offre ne cesse de s’élargir. Dans ce contexte de hausse des prix, le marché de l’art redevient très dynamique. Le nombre de ventes cataloguées de Fine Art organisées au cours des 7 premiers mois de l’année a progressé de 6,8% par rapport à 2003.

Alors que la première saison de vente s’est clôturée par d’excellents résultats, la seconde s’annonce d’ores et déjà très prometteuse, et ce, quelque soit la conjoncture économique mondiale en septembre. Parmi les plus attendues dispersions, notons celles des Mira Jacob (Sotheby’s Paris), Julien Levy (Tajan) et de Mr. and Mrs. Walter M. Jeffords (Sotheby’s New York).