Artprice et ses 900 000 membres ouvrent la place de marché de l’art normalisée

[18/01/2005]

 

Le marché de l’art supporte depuis 5 ans l’accumulation du crack boursier de 2000, des attentats du 11 septembre et de la guerre en Irak. En réaction, il s’est rétracté violemment. De 16 000 ventes cataloguées de Fine Art en 2000 dans le monde, la liquidité est tombée à moins de 10 000 en 2004.

Face à ces conjonctures négatives, il était raisonnable que les prix de l’art baissent naturellement comme ils l’avaient déjà fait en 1991 pour contrer une chute de la demande. Toutefois, tirant les enseignements de la crise de 1991, les acteurs du marché de l’art, auctioneers, marchands et galeries, ont pris des mesures conservatoires : distiller l’offre en procédant à une sélection rigoureuse pour éviter l’effondrement des prix.

En contractant et en filtrant rigoureusement le marché aux seules œuvres dont la vente est assurée, ces acteurs du marché ont garanti le maintien des prix.

Mieux, face à une demande soutenue depuis 2 ans, cette contraction de l’offre a catalysé une importante hausse des prix (+18% en 2004 aux Etats-Unis), atteignant désormais pratiquement les niveaux records de 1990.

Mais, le nouvel équilibre de marché n’est pas un optimum au sens de Pareto. La régulation des cours par le contrôle des flux bride artificiellement le marché et freine le libre-échange volontaire entre l’ensemble des acheteurs et vendeurs d’œuvres d’art.

Malgré une demande pressante, une multitude de vendeurs ne parviennent pas à écouler leurs biens par les voies classiques, même à des prix inférieurs aux prix actuels. Nombre de collectionneurs et d’amateurs écartés du marché sont aujourd’hui insatisfaits par ce manque de liquidité et l’absence d’une libre circulation des œuvres.

L’Internet, avec entre autres Ebay, leader mondial des enchères en ligne, a donné une première réponse à ce choc d’offre en proposant son modèle révolutionnaire. Particulièrement efficace pour les marchés de biens homogènes, ce système ne répond pas pleinement aux spécificités du Fine Art. Le marché de l’art nécessite une normalisation dont Artprice est le leader mondial depuis 1987.

Entre les échanges arbitrés par les galeries et les auctioneers, les œuvres «chinées» sur Ebay, le marché va gagner avec Artprice une véritable alternative pour accroître la liquidité du marché de l’art.

Artprice va donner le 9 février à ses 900 000 membres la capacité d’acheter et vendre des œuvres d’art dans une totale liberté et transparence des prix avec ses Petites Annonces payantes (39 €) normalisées par ses banques de données.