Analyse du Marché des Maîtres anciens en chandeliers japonais de 1998 à 2014

[27/11/2014]

 

L’année 1998 matérialise une figure particulière connue dans la représentation de l’évolution d’un Marché en chandeliers japonais : un doji en pierre tombale. Cette figure témoigne de la faiblesse des acheteurs, avec une force qui s’épuise au cours de l’année, puisque le niveau de clôture est identique au niveau d’ouverture.

Cette figure annonce souvent une baisse à venir.


Cela se vérifie en 1999 avec une clôture sous 100. L’année 2000 représente un léger sursaut du Marché, sans lendemain puisque l’année 2001 est une année de baisse, avec un niveau de clôture au plus bas.Après cette séquence délicate, le Marché se reprend en 2002, avec la confirmation en 2003 sous la forme d’un marubozu blanc et le dépassement de 120 en clôture. Une consolidation, sous la forme d’une structure en toupie, se fait jour en 2004.Nouvelle poussée en 2005 avec une clôture au plus haut. Encore un marubozu blanc stigmatisant l’appétit des acheteurs.Prises de bénéfices en 2006 et surtout en 2007 avec une clôture qui évite de justesse le passage sous 120 qui dessine un support.

En 2007, il faut se rappeler dans notre dernière étude sur le Marché de l’Art Contemporain une figure en marubozu blanc.

En 2008, le Marché des Maîtres anciens repart fortement à la hausse, avec un marubozu blanc, alors que dans le même temps, le Marché de l’Art Contemporain part à la baisse.


2009 et 2010 sont deux années de baisse pour le Marché des Maîtres anciens, alors que le Marché de l’Art Contemporain limite les pertes.On constate le support de 120 enfoncé pour le Marché des Maîtres anciens, le ramenant à des valeurs de 2003, alors que la clôture de 2010 pour le Marché de l’Art Contemporain est supérieure au niveau le plus bas de ce marché en 2007 …

Sursaut en 2011 avec le retour au-dessus du niveau de 120 en fin d’année.2012 et 2013 sont deux années de baisse, une analogie parfaite avec celles observées pour le Marché de l’Art Contemporain.

L’année 2014 est une année nerveuse comme le montre l’amplitude de la bougie, avec un plus bas correspondant aux niveaux de 2001 et 2002. Les acheteurs semblent revenir en force depuis.

Sont-ils entraînés par les acheteurs frénétiques du Marché de l’Art Contemporain, ou estiment-ils qu’il est temps de reprendre position sur un Marché qui paraît moins nerveux que le Marché de l’Art Contemporain ? Est-ce l’indicateur avancé d’une faiblesse à venir du Marché de l’Art Contemporain ?

Notre sentiment est le suivant : si on devait assimiler le Marché de l’Art Contemporain à une valeur boursière, ce serait à une valeur de croissance, alors que le Marché des Maîtres anciens aurait le profil d’une valeur défensive.

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